la première date certaine pour le tarot est le début du 15iéme siècle avec les tarots princiers des VISCONTI-SFORZA , en ITALIE  .  Aux jeux de cartes en usages sont ajoutées 21+1 cartes appelées » triomphes « ou « atouts « elles sont numérotés de 1 à 21 avec une 22 ième sans numéro appelée , l’excuse , le fou ou le mat.  le jeu de tarot rencontre un succès foudroyant  dans les couches populaires en tant que jeu d’argent  et s’étend rapidement , il séduit aussi les grands de ce monde : de nombreux jeux , dits tarots princiers , enluminés par les meilleures artistes de l’époque sont parvenus jusqu’à nous , le 19 ième siècle éloignera de plus en plus le tarot du jeu de bistrot , pour lui conférer un caractère divinatoire et ésotérique , et au 20 ième siècle subsisteront  les deux utilisations  d’un coté un  jeu de cartes dépouillé  de tout ésotérisme avec quatre enseignes , pique , coeur , carreau , trèfle ; de l’autre les innombrables tarots divinatoires ou artistiques qui ne sont pas fait pour jouer.

le tarot dit « de Marseille » Dés l’origine , deux traditions picturales cohabitent:

la tradition milanaise , celle des imagiers , avec le tarot dit de Marseille , qui renseigne sur un style et  non sur une origine  géographique , en sont issue le tarot de JEAN NOBLET paris 1650, le tarot de JEAN DODAL Lyon 1701, celui de JEAN PIERRE PAYEN 1713et le fameux NICOLAS CONVER  , Marseille , 1760.

la tradition piémontaise , celle des tailleurs de pierre , charpentiers , architectes et maîtres d’oeuvre , qu’on retrouve  aussi sous l’appellation  tarot de Bologne OU , Rouenno-bruxellois , représentés principalement par le tarot de jacques Viéville , paris 1650.

Aux jeux de ces deux traditions , se joint un troisième groupe , dés le 15ieme siècle : les tarots artistiques et fantaisie. dans ces oeuvres ,la démarche esthétique prime sur la véritable science traditionnelle.

Le jeu fabriqué par Nicolas Conver dans son atelier de Marseille au milieu du 18iéme siécle , a servi de modèle aux éditeurs  Lequart et  grimaud EN 1891 pour proposer un tarot de jeu . ce tarot servira de base en 1930 à PAUL MARTEAU pour son tarot symbolique et divinatoire , nous lui devons l’appellation « de marseille.

PAUL MARTEAU , qui se présente comme un simple restaurateur, à fait sa propre version , la comparaison avec son modèle de 1760 l’atteste sans équivoque : ses couleurs détournent le message chromatique traditionnel , Editè en plusieurs langues  ce tarot à connu un succès dû au gros travail de diffusion réalisé par son éditeur , en ce début de 21ièeme siècle , un grand besoin d’authenticité ce fait jour.

Devant l’incroyable multiplicité des tarots fantaisie ou arrangés , un retour à la source est nécessaire , et le tarot de JEAN NOBLET comble cette lacune.Les principes qui ont guidé sa réalisation son ceux de la tradition : fidélité au trait original et restitution de la richesse de couleur , que le temps et l’esprit d’économie des différents éditeurs avaient réduites , vous avez donc sous les yeux

Présentation  du Tarot d’Avignon :

LE TAROT D’AVIGNON du maître cartier JEAN PIERRE PAYEN (1743)

jusqu’en 1757,les états Avignonnais du pape exonèrent fiscalement les cartiers , la confrérie des maîtres cartiers , aussi ceux ci inondèrent-ils  le marché des images et eurent-ils une sorte de monopole , JP PAYEN né à Marseille en 1863 s’établit en AVIGNON le père , et le fils en 1710 il produisent un jeu de 12,1 sur 6,3 en 1713 , les fabricants marseillais luttent contre cet avantage  quiles défavorise et ils finissent par obtenir gain de cause en 1754.

Marseille devient alors un important centre de production, mais ce tarot de 78 cartes doit rivaliser avec les Minchiates de la Sicile , du piémont et de Lombardie , de fait le modèle marseillais est recopié en plusieurs exemplaires  et pourtant il s’adapte en Belgique , suisse , Allemagne … Dans les centres d’Avignon et de Marseille retenons les noms de François Bourlion (1760), et de NICOLAS CONVER  qui s’installe en Avignon en 1761 et il présente un tarot remarquable par sa beauté graphique et ses couleurs chatoyantes.

plus tard le collectionneur et éditeur PAUL MARTEAU  l’as réédité en 1930 sous le nom d’ancien tarot de Marseille  et la maison GRIMAUD  le publie sous la forme stylisé qu’on lui connais actuellement et les éditions ARTS ET METIERS GRAPHIQUES l’ont présenté en 1949 avec une préface de Jean Paulhan  ENSUITE au 20ième et 21ième siècle  les restaurations diverses et variés du jeu de NICOLAS CONVER  citons celles de JODO-CAMOIN et Kevin Meunier ainsi que j.c Flornoy QUI SONT DES TAROTS d’excellentes qualités graphiques et initiatiques.

LA LIGNEE des maîtres cartiers : NOBLET /DODAL/ COVER /PAYEN

TROIS TRADITIONS PRINCIPALES / les arcanes majeurs et mineurs décrivent d’une manière codée le chemin de vie d’un individu de son incarnation à sa libération…et la fraternité des cartiers pour la plupart initiés à la franc-maçonnerie ou au rose-croix de l’époque maîtrisé les symboles contenus dans ce jeu.-1) la tradition milanaise , celle des ymagiers  avec ce tarot dis de MARSEILLE  qui renseigne sur un style et non sur une origine  géographique  , le plus ancien provient de PARIS  de l’atelier  JEAN NOBLET et date du milieu du 17ième siècle (certains le font remonter au 15ième siècle ), de cette tradition sont issus le starots de jean DODAL à Lyon VERS 1701 celui de jp PAYEN à AVIGNON vers 1713 et le fameux NICOLAS CONVER vers 1760.

-2) la tradition piémontaise illustré par le tarot de JACQUES VIEVILLE qui inverse les symboles et les signes des cartes.(voir aussi le tarot de Besançon)

-3)la dernière tradition qui voit le jour dés le 15ième siècle ce sont les tarots esthétiques , elle commence avec les tarots princiers des VISCONTI SFORZA tradition qui se poursuit jus qu’à nos jours avec les tarots de DALI ,de Camoin-Jodorowsky , de Kevin meunier , de Colleuil , de Maud Kristen , de Yaguel Didier etc.. etc…